Article par Paul-Henri Ducasse pour Elle Suisse
C’est un des médiums les plus étonnants de Suisse, la coqueluche des people et des VIP. Un homme à l’écoute d’un simple vieux jeu de cartes. En pleine période de crise et de récession économique, on fait toujours plus appel à lui, le Vaudois Olivier Lagardère.
« C’est le plus incroyable médium que j’ai jamais rencontré », s’enthousiasmait, il y a quelques années, dans VSD, la fille du peintre Balthus, Harumi Klossowska de Rola.« Je conseille à tous les sceptiques de faire le déplacement, ils ne seront pas déçus », s’enflamme Sandra Gaudin, dans son Guide des meilleurs astrologues et voyants (éd. Favre), à propos de ce «Yaguel Didier» au masculin.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Olivier Lagardère, 43 ans,le médium que tout le monde s’arrache, ne laisse personne indifférent. « Je ne suis ni Dieu, ni un magicien, ni un vendeur de bonheur. Je ne suis là que pour dire ce qu’on me demande de traduire depuis en haut », s’empresse-t-il d’expliquer. Son don, il l’a reçu un beau matin de sa grand-mère décédée, qui lui avait laissé un jeu de cartes, vieux de plus de cent ans, dans un tiroir.
En reprenant ces cartes, Il eut immédiatement des visions – des paysages, des chiffres, des pays – ainsi que des prénoms lui apparaissant clairement en tête. Il n’avait, dès lors, plus le choix que de consacrer sa vie aux autres.
Ces derniers mois, Olivier Lagardère est resté très discret dans les médias. Il a beaucoup voyagé et on l’a aussi beaucoup consulté. Une clientèle raffinée et fidèle – certains reviennent plusieurs fois par année – dont il refuse de donner les noms connus, mais il insiste : « Mon cabinet est ouvert à tous, sans aucune distinction sociale. » Tous ont un point commun : ils veulent d’abord en savoir un peu plus sur eux-mêmes. Surtout en cette période de crise et d’inquiétudes économiques. « Dans la période que nous traversons actuellement, par rapport aux années précédentes, je constate que la demande se situe de plus en plus dans des remises en question personnelles et professionnelles. La peur domine.Chacun veut essayer de traverser cette crise sans trop de dégâts », relève Olivier
Lagardère. Mais la crise semble avoir décomplexé les gens : « J’ai très nettement l’impression qu’aujourd’hui, consulter un astrologue, un médium ou une personne comme moi, devient de plus en plus fréquent et indispensable à beaucoup. Et ce n’est plus aussi tabou qu’hier. Beaucoup en parlent ouvertement à leur entourage. »
Olivier Lagardère n’est pas un sorcier. Il n’a pas de « recette miracle », sourit-il. Mais il peut guider ceux qui font appel à lui. « Dans les premières minutes de consultation, je plonge mon regard dans les yeux de la personne que j’ai en face de moi et je vois quasi la totalité de tout ce que je vais lui détailler, son mal-être autant physique que psychologique, et ensuite travailler sur l’avenir. »
Son avenir à lui, Olivier Lagardère le voit d’abord dans la continuité en plaçant « ses énergies au service des autres ».
« Je suis un homme heureux », conclut-il.