Je suis à l’écoute des cartes

22 Sep 2004 | L'Illustré, Presse

Article par Robert Harbel pour L’Illustré

Spiritualité et Au-delà

Les clés du destin

Il a retrouvé le jeu de cartes de son arrière-grand-mère et il a commencé à recevoir des flashes : il est aujourd’hui le médium sont on parle en Suisse romande.

C’est l’histoire d’une vieux jeu de cartes complètement oublié et à moitié déglingué qui se rappelle, un beau jour, au souvenir de son destinateur. C’est aussi l’histoire d’un jeune Suisse à la sensibilité particulièrement vive qui, après des détours dans l’univers de l’apparence et de la mode, a aujourd’hui le sentiment d’avoir trouvé sa voie.

De mère vénitienne et de père valaisan, Olivier Lagardère (son nom d’artiste) a d’abord été photo-modèle, comédien et gérant de diverses boutiques de prêt-à-porter. Revenu à Lausanne, il vient de décider, à 35 ans, de se consacrer à ce don unique, celui de la voyance, dont il a hérité malgré lui et qu’il pratique pour aider les gens qui en ont besoin.

“Mon arrière-grand-mère était médium et elle a légué son jeu de cartes à ma grand-mère, qui les a données à son tour à une cousine. Je les ai reçues quand j’avais 8 ans, mais je ne m’en suis jamais occupé. Après le décès de ma grand-mère, il y a quelques années, j’ai éprouvé le besoin de les retrouver. Dès que je les ai posées devant moi, j’ai ressenti des espèces de flashes : je voyais des images comme quand je zappe sur ma télé, par exmple un visage, un paysage ou encore des chiffres, des pays, etc. J’entendais aussi des vibrations sonores, par exemple des noms ou des prénoms.”

Catholique pratiquant, Olivier Lagardère se situe “totalement du côté blanc des choses”. L’objectif de ses consulttions, qui se déroulent dasn une atmosphère agréable et qui peuvent durer jsuqu’à une heure et demie, c’est d’apaiser les tensions.

La première chose qu’il demande à son client c’est d’enlever sa montre : “Le temps ne m’apparient pas, explique-t-il, je vois des images qui sont des fragments du temps et que je ne peux pas dater. Je fais tirer les cartes sept à huit fois par séance. En général, les premières images corresondent à l’avenir le plus lointain tandis que les suivantes se rapprochent. Les choses que je vois existent, mais elles peuvent arriver plus ou moins vite.”

Des noms, des questions, des problèmes de toutes sortes, personnels, professionnels, sentimenaux… Olivier Lagardère explore longuement tout cet univers vituel, moitié écit et moitié vierge, que constitue le futur. “Je ne suis par un magicien, précise-t-il, mais je donne des clés qui peuvent aider les gens à se comprendre.” Les femmes représentent la majorié de sa clientèle, mais les hommes sont de moins en moins en reste.

Preuve de sa valeur, il vient d’être sélectionné parmi plus de 200 candidats, pour être l’un des cinq voyants qui animeront des journées spécialisées dasn un grand magasin parisien.

Encadré

“J’étais photo-modèle à Paris”

Avant de découvir son don de médium, Olivier Lagardère a mené une vie différente dans la mode et le cinéma.

“J’ai débarqué à Paris à 20 ans et j’y ai vécu quelques années entrecoupées de fréquents séjours à Rome et à Milan, où j’ai exercé l’activité de photo-modèle. Paris est toujours ma ville, j’y retourne dès que possible et j’y garde des tas d’amis. Grâce à mon métier de photo-modèle, j’ai pu poser pour des magazines de mode et pour des pubs de grands couturiers.”

Artiste-né, il a aussi tâté du cinéma. “J’ai joué un petit rôle dans le film Place Vendôme de Nicole Garcia, avec Catherine Deneuve, Emmanuelle Segnier, etc. j’étais un policier en civil et je suis allé arrêter Emmanuelle Seignier dans sa chambre d’hôtel. Elle avait volé une mallette peine de bijoux !”